Luc Nussbaumer

Psychologue Psychothérapeute FSP

Ce que j'offre


Je vous propose premièrement une écoute attentive et sans jugement. Je vous accompagne pour poser, avec vous, un nouveau regard sur vos difficultés.

Puis, ensemble, nous travaillons à mettre en lumière vos ressources afin de les développer pour vous permettre d'affronter vos problèmes et de construire une nouvelle attitude face à la vie, face à vos besoins et vos envies.

Ce travail s'appuie sur ma formation et mon expérience de psychologue ainsi que sur les méthodes de  psychothérapie dans lesquelles je me suis spécialisé : la psychothérapie cognitive et comportementale (TCC) ainsi que la psychothérapie centrée sur les émotions (TCE).
Vous trouverez un descriptif de ces deux courants à la page « méthodes ».

Pour qui ? pour  quoi ?


Vous vous trouvez face à des difficultés personnelles, parfois anciennes, qui peuvent provoquer chez vous une souffrance émotionnelle ou des problèmes au quotidien.

Vous auriez besoin de conseils ou d'un accompagnement pour vous aider à les dépasser, à redevenir créatif-ive, à déceler et renforcer vos atouts afin de faire face et d'avancer comme vous le désirez.

Ces difficultés peuvent être, par exemple :
  • un manque d'estime de soi
  • des difficultés relationnelles
  • de la souffrance au travail (burn-out, mobbing, etc.)
  • des problèmes d'affirmation de soi
  • de la gestion du stress
  • des étapes de vie difficiles
  • etc.
Ces souffrances peuvent aussi prendre la forme de troubles psychiques tels que :
  • dépression
  • phobies
  • troubles anxieux
  • boulimie
  • etc
Je travaille actuellement avec deux personnes dont le comprtement est plutôt un comporement de type passif. Ils ont les deux tendance à négliger leurs propres besoins parce que, d'un côté, ils ne savent pas comment des limites (exprimer un  refus clair) et parce que de l'autre, cela leur semble "mal" d'exprimer leurs besoins et de demander aux autres d'en tenir compte.

Pour commencer ce travail et introduire les notions de comportements passifs, agressfis et affirmés, je demande aux patients de me décrire une situation relationnelle difficile, dans laquelle il se sont sentis mal, par exemple une impossibilité à poser une limite.

Lorsqu'ils me décrivent la situation, j'insiste sur la manière dont ils ont exprimé (ou pas) leurs besoins ; je leur demande s'ils se souviennent de la manière dont ils se tenaient, de la distance qu'ils avaient par rapport à leur interlocuteur, du volume de leur voix.

Puis, à partir de cet exemple d'une situation qui ne leur a pas convenu, je leur explique que l'on distingue trois grands types de comportements, que leur comportement correspond plutôt à un comportement passif (c'est le cas des deux patients auxquels je pense) et que, ensemble, nous allons construire un autre comportement : le comportement afformé. J'enchaîne en disant que la première étape consiste à bien distinguer ces trois comportements.

Je reprends alors les éléments de la situation qu'ils m'ont amenée et je les utilise pour décrire les caractéristques des trois comportements. Par exemple, dans un comportement affirmé on exprime explicitement ses désirs ou besoins et l'on espère pas que l'autre les devine sans que l'on ne dise rien ou alors, on le regarde dans les yeux sans que cela soit insistant (à certains moments, on regarde dans les yeux et à d'autres on regardera ailleurs).

Une caractéristique extrêmement importante du comportement affirmé que j'amène également à ce moment là est l'équilibre. Equilibre entre les besoins et désirs du patient et les besoins et les désirs de l'autre, équilibre entre le temps de parole que s'octroie le patient et celui qu'il accorde à son vis-à-vis.

Lors de l'étape suivante, j'utilise l'analyse fonctionnelle synchronique et l'auto-observation (fiche à trois colonnes, puis en séance nous rajoutons deux colonnes pour les pensées alternatives et l'intensité des émotions qui y sont liées).
L'analyse fonctionnelle permettra de comprendre préciséement la problématique spécifique du patient, les différents éléements de cette problématique et les liens entre eux. Elle permettra également une primière mise en lumière des congnitions du patient dans les situations où il a des difficultés à s'affirmer.

Les fiches à trois colonnes permettront, particulièrement, d'approfondir ce travail sur les cognitions et sur les émotions qui y sont liées. En effet, les pensées peuvent avoir un effet inhibant sur les comportements affirmés ou au contraire facilitant. D'où l'importance de lier un travail cognitif aux entrainements et expérimentations comportementales qui suivront.

Par exemple, j'ai une patiente divorcée qui a la garde de ses enfants et qui a des difficultés à refuser les demandes de son ex-mari de voir ses enfants en dehors des plages autorisées. Dans ces situations, elle a des pensées inhibantes comme "ça va dégénérer, on va s'engueuler" ou "il devrait savoir que je n'aime pas lui laisser les enfants à d'autres moments que les moments prévus".Nous avons alors travaillé pour les rempplacer par d'autres cognitions, facilitantes, comme "je peux dire non de manière calme et respectueuse et alors je serai contente et fière de moi" ou "il ne lit pas dans ma tête, si je ne veux pas quelque chose, la meilleur manière c'est de le dire clairement".

A la suite de cette étape, j'introduis les techniques spécifiques, par exemple pour dire non, et nous les travaillons dans un leu de rôle. Dans ce travail, le feed-back est important pour remforcer les compétences acuises par le patient.

Afin de pouvoir passer à la mise en pratique par des tâches assignées et des expositions in vivo, je demanderai ensuite au patient de me donner des situations sociales problématiques en lien avec les compétences travaillées précédemment. Je lui demanderai également d'évaluer chacune de ces situations de 0 à 10 en fonction du niveau d'anxiété qu'elles provoquent chez lui.
Pour pouvoir mettre en place un travail d'exposition progressif nous classerons ces diverses situations selon un ordre de difficultés croissant. Pour cela, au préalable, demandé au patient de me donner aussi des situations sociales qui génèrent une anxiété inférieure à 5 et pas seulement les situations les plus difficiles.

Chaque situation sera ensuite préparée individuellement avec des fiches à trois colonnes et des jeux de rôles, en se basant sur la technique qui correspond le mieux (refus, demande, critique, etc.).
Lors du retour sur les expositions effectuées, nous examinerons les actions du patient, les compétences mise en oeuvre, celles à consolider ou à acquérir mais aussi l'impact du comportement sur l'interlocuteur et sur la qualité de la relation avec ce dernier.

Enfin, tout au long du processus, j'insiste sur le fait qu'il s'agit d'un apprentissage ; qu'il est graduel et qu'il nécéssite une mise en pratique quotidienne pour, petit à petit, arriver à faire partie du répertoire des comportements du patient.